Journal de Bord

Journal de Bord, 6ème jour.

Nous voici au début du troisième jour de navigation. La nuit s’est passée tranquillement avec les quelques petits incidents habituels : des personnes ivres à ramener dans leur cabine, des tapages nocturnes, … La routine. Cependant la nuit fut un peu plus calme que les autres, on dirait même que les gens sont fatigués à ne rien faire. Toute la journée, ils se font dorer au soleil, nagent dans la piscine, … Nous, pour notre part, remplissons nos journées au bon déroulement du séjour. Il n’y a pas eu d’ennuis techniques depuis le départ. Le Destiny est un bateau robuste, conçu pour les croisières. Je crois que nous passerons des journées pai …

[Sur la fin de cette page du journal, il y a une grande ligne, comme une rature et c’est ainsi que ce termine la 3ème journée.]

Journal de Bord, 7ème jour.

Nous avons heurté une plage hier, dans la journée. Elle n’était pas indiquée sur la carte, chose extrêmement bizarre. J’ai envoyé les hommes voir si tout le monde allait bien et c’est là qu’un feu se déclencha dans la salle des machines et dans les canots de sauvetages, bien qu’il n’y ait eu aucune raison au démarrage de ces feux. Nous rassemblâmes tous nos affaires et descendîmes dans la précipitation sur la plage. Cela m’a beaucoup touché de voir le Destiny partir ainsi en fumée. C’était très pénible.
Alors que nous tentions de nous remettre de nos émotions, un des passagers remarqua la présence d’un manoir sur le dessus de l’île. Dès lors, deux groupes se formèrent : un qui resterait sur l’île et un autre qui partirait découvrir le manoir. Je fais partie du second groupe, je ne peux rester sur la plage à attendre les secours, je dois bouger et faire au mieux pour l’équipage et pour les passagers.
Pour arriver au manoir, nous devons traverser une jungle épaisse. C’est pourquoi nous ne partirons que demain matin, frais et dispos.

[L’écriture change à partir d’ici.]

Journal de Bord, 8ème jour.

Nous sommes arrivés enfin au manoir. Nous avons marché presque toute la journée ne s’arrêtant que pour manger et boire. En traversant la jungle, nous avons perdu plusieurs personnes dont le capitaine qui rédigeait ce journal de bord. J’ai décidé de continuer à relater notre histoire. Ce carnet était à côté du sac du capitaine, mais son corps n’était pas là. Ce qui laisse supposer qu’il n’est pas mort. D’autres personnes sont aussi portées disparues. Enfin, nous sommes toujours un bon groupe. Nous venons à l’instant de lancer une fusée de détresse pour montrer que nous étions arrivés à notre point de destination. Maintenant, nous allons dormir à la belle étoile et nous découvrirons le manoir demain.