A l'aube d'une vie nouvelle...

Farah hoqueta d'indignation. Elle avait envie de rire, mais ça aurait tout cassé et il ne l'aurait pas prise au sérieux. En plus de ça, il était vraiment beau le bougre! ça n'en rendait le jeu que plus intéressant! Non... Elle repensa à ce qu'elle avait ressenti quand elle l'avait découvert et cela suffit à la remettre dans son rôle:

- Et puis quoi encore! Tu l'enlèves et tout seul! Pervers!

Raksis se mit a rire du visage que fesait Farah mais il repris un air semi sérieux.

-Qui-est-ce qui va me l'obliger?

S'il aurait été plus gamin il se serait surment tourner et aurait bougerles fesses pour l'enerver un peu.

-Aller dit moi?

Il était encore plus beau avec son demi sourire en coin.

Il se fichait ouvertement de sa tête. Farah était furieuse! Elle avait envie de lui en coller une! Elle ramassa ses deux béquilles et se campa dessus. Elle préféra rester en colère que d'entrer dans son jeu. Elle connaissait trop bien les hommes pour savoir que ça ne tarderait pas à déraper. Et elle ne voulait pas coucher avec lui.

- Bien... si monsieur le prend comme ça en plus... je n'ai plus rien à te dire!

Vexée, elle se retourna et fit un pas en direction de la plage.

- Je ne vois pas pourquoi je devrais te pardonner dans ces circonstances.

Raksis la rattrapa avec hate et l'arreta en la prenant par la taille.

-Aller tu sais bien que je ne voulais pas te voir nue... pas comme ca, laissa-il échapper. Je m'en excuse.

Il ne l'avait pas coller a lui mais l'avait simplement arreter par le ventre parce-qu'aussi non il aurait pu lui faire mal en la retenant par l'épaule avec ses béquille.

-Aller ne soit pas marabou, lui dit-il avec un sourir charmeur.

Pas comme ça, hein? Il avait une idée derrière la tête, elle en était sûre! Elle avait bien fait d'arrêter ce petit jeu. Comment faire maintenant? Elle commença par se détacher, elle était beaucoup trop près de lui.

- Arrêtes ça!

Elle respira un bon coup et essaya une voix :

- Je te le demande une dernière fois! Fais ce que je te dis ou laisse moi partir, mais NE ME TOUCHE PAS!

Raksis la relacha en disant :

-Ses bon ses bon pas moyen de rigoler avec toi? T'en qu'a etre aussi facher vas-y. Va t'en si tu veux.

Il se tourna et alla ramasser ses affaires. Au départ il s'amusait bien avec elle et ils rigolaient mais la le niaisage avait tourner en frustration et il n'aimait pas quand les gens se fachait sans raison.

farah bouillonna de frustration. C'était à elle de se sentir coupable maintenant? Alors que c'était Lui qui avait commis la faute? Et voilà, monsieur qui ramassait ses affaires comme d'un rien. Elle n'irait pas s'excuser. Hors de question! Par contre...

- Elle est si petite que ça?

La voix de Farah était ironique. Au lieu de cracher sa colère, elle se moquait gentiment de lui.

Raksis se coup-ci ne put retenir ni sa gene ni son fou rire. Il se redressa et dit:

-A les femmes toutes des perverses qui ne pense qu'a sa.

Il lui envoya un clein d'oeil et finalement il du savouer vaincu. Il retira d'un coup ses boxer et leva les bras dans les cotés.

-Satisfaite?

La jeune femme n'en cru pas ses yeux. D'abord parce qu'il l'avait fait pour de bon et ensuite parce que :

- Alors ce qu'on disait des étrangers était vrai!

Il était de notoriété publique que si les africains avait pour réputation d'être des "géants", les japonais étaient des "nains". Or Farah n'avait connu que des japonais... Elle soupira:

- Et vos femmes ne sont pas découragées d'avoir à affronter "ça" tous les jours?

Elle s'approcha doucement, l'air de rien. Raksis avait fait une belle erreur. Il s'était trop avancé du trou d'eau... A l'aide d'une béquille, elle le poussa dans l'eau.

- Maintenant, lave-toi!

Elle rit énormément même après s'être faite éclabousser.

- Je te pardonne!

Et toujours en riant, elle se dirigea vers la plage.

Raksis sourit un peu au parole de Farah et quand elle le poussa il perdit l'équilibre et tomba dans l'eau. Mais ses qu'elle était coquine elle! Il sortit la tete de l'eau et dit:

-Ta pas honte petite perverte? Mais au moins je suis pardonner.

Il la vit partir et dit:

-J'aime bien la compagnie tu sais.

Il se mit a rire et regarda autour de lui.

-Mais se laver... AVEC QUOI?

(Perverse, pas perverte)

Farah soupira et fit demi-tour.

- Allons, tu es un grand garçon, je suis sûre que tu sais te laver tout seul comme un grand..., lui lança-t-elle d'un ton infantilisant.

Elle lui tendit l'autre moitié de la noix de coco qu'elle avait utilisé auparavant.

- Il en reste un peu... prend le lait. Et frotte toi avec le sable qui se trouve au fonds du lac.

Pas folle, elle ne s'approcha pas suffisamment près pour qu'il puisse la toucher.

Raksis lui envoya une rafalle d'eau ensuite avec un petit sourire.

-Arrete de me matter espece de perverse!

Avec son sourire enfantin sa paraissait qu'il n'était pas sérieux. Il observa la noix de coco et attendit qu'elle parte avant de faire se qu'elle avait dit. Il se lava , si on peut appeler sa ainsi, et ensuite sortit de l'eau pour se secher. Ses cheveux était dégoulinant d'eau et plaquer contre son crane.

-Je dois admettre que sa fait du bien, dit-il pour lui meme.

Farah était retournée sur la plage. Elle s'était assise sur un cocotier couché sur le sable à l'ombre d'un autre. Son métissage avait beau lui avoir donné une couleur bronzée hiver comme été, elle n'avait pas envie de ressembler à une vieille pomme ridée à 40 ans! Elle semblait observer la mer, mais son regard était perdu. Elle pensait à Raksis et tentait d'analyser le comportement qu'il avait eu avec elle. Bon, une chose était sûr, c'est qu'il la désirait... mais pour elle ou pour son corps? Mais la grande question était surtout : est ce qu'elle avait envie qu'il y ait quelque chose entre eux? Elle n'était pas contre... mais pas pour non plus. En fait, elle n'était pas prête...

Raksis avait secouer la tete dans tout les sens comme un chien et ses cheveux avait repris leur forme habituel. Il s'était laisser secher et avait remis ses vetements. Il soupira d'aise et suivis le parcours de l'eau pour retrouver la direction de la plage. Quand il y arriva il vit Farah assise sur un cocotier et elle semblait en pleine réflection. Il décida de ne pas la déranger tout de suite et il tenta de réallumer son feu. Il n'avait pas secher completement alors aussi bien reprendre de la chaleur.

- Tu sens bien meilleur comme ça.

Posant ses béquilles, elle s'assit à coté de lui dans le sable. Combien de temps devrait elle être handicapée de la sorte? Elle maudit une fois de plus ce vieil obsédé qui avait essayé de la violer.

- On en mangerait presque... En parlant de ça... Tu étais censé chasser non? Mise à part une femme nue, qu'as tu attrapé?

Raksis soupira en la regardant. Il avait oublier d'attraper du manger avec tout sa.

-A quelque metre d'ici j'ai vu pas mal de fruit mais pas d'animaux.

Il se remit a faire frotter les deux bout de bois avec vivassiter et quelque petite flameches apparurent mais elles moururent avant que Raksis est le temps de souffler dessus. Il jetta les batons dans la pile de bois et décida qu'au lieu du feu se serait le soleil qui le ferait secher. Il se coucha bien au soleil avec un genou relever et les mains derrière la tete.

Raksis avait le teint basané tout comme elle.

- Tu ne devrais pas rester au soleil comme ça tu sais...

C'est vrai qu'en y regardant de plus près, il avait un teint un peu semblable au sien. Elle trouva un bon moyen de le refroidir... Pour un temps du moins, mais elle avait vraiment besoin de faire le point.

- Tu sais, je n'ai jamais connu mon père. Tout ce que je sais de lui c'est qu'il venait du moyen orient. Vu ta couleur de peau, c'est probable que tu viennes de la bas toi aussi. Et si on avait un lien de parenté ça serait rigolo, non? Tu es peut-être mon frère, mon cousin... ou même mon oncle ou mon neveux qui sait!

Raksis l'observa un instant. Ses vrais qu'il se ressemblait en couleur de peau mais pas en physique.

-Sa m'étonerais car ma mere ma mit au monde au canada. Et ensuite on ma receuillit pour me dire que ma famille était morte. Et le reste tu le connais.

On lui avait bien dit a répétition que toute sa famille était morte.

-En quoi cela serait rigolo? Je serais simplement le pire des freres...

Il soupira et mit une main devant ses yeux pour ne pas etre aveugler.

Farah fronça les sourcils. Son plan n'avait pas marché... Bon tant pis, elle trouverait autre chose. Néanmoins, quelque chose l'avait interpellé.

- Pourquoi serais-tu le pire des frères? Je te trouves bon compagnon mis à part le fait que tu sois un pervers.

Revoilà qu'il faisait son bougon... Il trouvait peut être qu'elle changeait d'humeur un peu trop souvent mais que dire de lui?

Raksis soupira. Elle venait de répondre a sa propre question.

-D'ordinaire un frere sa n'épis pas sa soeur sous la douche il messemble?

Il eu un petit rire nonchalant et plus il la regardait plus il trouvait qu'elle réyonnait plus que le soleil.

*Pourquoi les femmes ses si compliquer a comprendre...*

-De toute facon rendu ici sa ne change pas grand chose. Mais je dois avouer que j'aime bien ta compagnie moi aussi. Je me fous de voir tes seins ou non.

Farah sourit doucement.

- Hé bien tant mieux.... parce que tu ne les verras plus J-A-M-A-I-S!

Elle se demanda s'il laisserait transparaitre quelque chose en entendant cela. Un peu de déception peut-être? De l'étonnement? Quoi qu'il en soit il comprendrait surement qu'il devait arrêter de tenter des choses envers elle. Elle prit alors la ferme décision que s'il devait y avoir quelque chose, ça serait elle-même qui viendrait le chercher. Et pas l'inverse! Mais pour le moment, elle voulait juste laisser entendre qu'il n'avait aucune chance.

Raksis eu un petit rire. Avec la chance qu'ils avaient il se doutait que malgrès tout les efforts qu'ils pourraient faire ils se retrouveraient encore dans une situation genante.

-Comme tu veux.

Son ton n'avait pas changer. Il ne connaissait pas vraiment grand chose au femme de toute facon... Avec sa fiancé sa n'avait pas été pareil... Étrangement quelque fois Farah la lui rapellait. Les deux le troublaient a chaque fois et lui embrouillait les idées bizarrement.

Farah se mit à rire, sincèrement amusée par la remarque de son compagnon.

- Comment ça, "comme je veux"? J'ignorais que c'était de mon propre choix que tu me matais!

A moins qu'il ne réponde à sa remarque implicite? A quatre pattes elle se déplaça pour venir derrière sa tête. Elle lui souleva délicatement la nuque et vint poser sa tête sur ses cuisses de manière à lui faire un oreiller. Elle se pencha un peu en avant, autant pour lui faire de l'ombre que pour lui parler face à face.

- Tu sais, le fait que je ne désire pas que tu voies mes seins, pour reprendre ton expression ne signifie pas que je ne veux plus de toi. Je peux m'occuper de toi et toi de moi. Tout simplement et sans arrières pensées. Je te l'ai dit, je suis affectueuse... mais ne me demande rien de plus pour le moment.

Elle voulait bien qu'il comprenne qu'il devait arrêter d'essayer de la conquérir. D'une part c'était déjà fait et d'autre part, elle ne voulait de relation physique avec un homme avant d'être complètement guérie de la prostitution. A force de le regarder, elle finit par le trouver beau et attendrissant encore une fois. Elle lui caressa le visage en replaçant une mèche rebelle derrière son oreille.

- Tu comprends ? demanda-t-elle d'une voix un peu triste.

Raksis la regarda et fut étonner de la manière qu,elle le positionna. Elle ne semblait pas le croire quand il disait qu'il se fichait de la voir nue ou de faire quoi que se soit.

-Farah...tu ne comprend pas quand je dis que je me fous de te voir nue? Je préfere t'avoir a mes cotés pendant une journée que de faire quelque chose avec toi pendant dix minute. Car au moins avec la journée je sais qu'après je vais continuer a te voir.

Le reste il le dit avec un air amuser:

-Tendis que le dix minute si tu la trouver trop nul tu risque de me sacrer la.

Il ria de bon coeur et puis il leva sa main et lui caressa la joue.

-Un baiser sa ses tu dans le pousser ou dans le juste correct?

La jeune femme rit doucement. C'était plus un large sourire amusé qu'un vrai rire. Elle se pencha et approcha délicatement son visage du sien :

- Un baiser, c'est dans le poussé... Mais comme tu es adorable, je vais t'en donner un petit quand même. Alors profites-en bien!

Elle termina de se pencher. Son visage était à l'inverse de celui de Raksis, aussi son nez vint se poser sur son menton lorsqu'elle posa un baiser d'une extrême délicatesse sur ses lèvres. ça n'avait rien de sensuel ou sexuel, c'était juste une caresse d'une douceur sans fin. Ce petit moment romantique passé, elle se redressa et le regarda avec un regard taquin, un coin de ses lèvres retroussé dans une moue ironique.

- Tu sais que tu viens de me faire passer des informations intéressantes sans le vouloir? Que tu n'es pas très doué au lit et que tu ne tiens que 10 minutes... T'as fiancé ne t'avais jamais dit que c'était le double qu'il fallait tenir au moins pour que ça soit bon pour une femme?

Elle fit semblant de réfléchir et reprit comme si c'était un médecin qui parlait.

- Je crois que les deux sont liés... Il va falloir apprendre à vous retenir, monsieur, si vous voulez un jour contenter une femme!

Elle rit doucement de sa propre blague et reprit plus gentiment:

- Tu as une bien piètre opinion de moi quand même... Crois-tu vraiment que je pourrai laisser tomber un homme dont je suis amoureuse pour une simple histoire de draps? Non... Ce sont d'autres qualités que je rechercherai. Je crois que si un jour j'ai la chance de tomber amoureuse alors franchement l'amour physique passerait vraiment au second plan. Et puis...

Ses lèvres reprirent un moue coquine :

- ...j'ai déjà eu suffisamment d'amants dans ma vie pour pouvoir apprendre deux ou trois trucs à mon fiancé.

Elle redressa alors la tête et Raksis ne put plus voir son visage. Elle regardait la mer. Et elle se demandait bien qui pourrait tomber amoureux d'une prostitué...